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Tapering-Tipps

Conseils effilés

J'en suis maintenant à la dernière semaine de ma plus longue course : la Western States Endurance Run (100 miles). La plus longue distance que j'ai parcourue jusqu'à présent est de 100 km, donc les 60 derniers kilomètres seront un territoire inconnu.

Quand je courais sur athlétisme, je savais que je voulais m'entraîner, me reposer et trouver mon rythme avant une grande course. L'ultra et le trail m'ont aussi appris à quel point il était important de me reposer avant ces distances pour être performant. Je n'avais jamais pratiqué la réduction progressive pour un 160 km. J'adopte la même approche, mais j'ajoute quelques jours de repos et quelques jours de repos, car, oui, un 160 km est long et je dois économiser mon énergie. Sur les courses courtes, il est facile de se reposer trop longtemps et de se sentir léthargique le jour J, mais sur les courses plus longues, je ne pense pas qu'on puisse se reposer trop longtemps. C'est presque une bonne chose de commencer la course en se sentant un peu léthargique et lourd, car il faut beaucoup de temps pour se mettre en route et se sentir dans la course.

D'un point de vue psychologique, beaucoup de gens n'apprécient pas le tapering et appréhendent de réduire leur entraînement avant une course. En fait, ça ne me dérange pas du tout. Je m'entraîne assez dur la plupart du temps, alors je profite de temps en temps de quelques jours de détente où je peux rester au lit en milieu de journée, lire et grignoter. Mentalement, il est important de prendre un moment de solitude avant une course, loin de toutes les impressions, émotions et personnes.

Mon corps a besoin de se reposer, et mon cerveau aussi ! Je remarque que je supporte mal les bruits forts avant les grandes courses. Mon cerveau supporte aussi bien le minimum d'activité et de sollicitations, car il a besoin de se reposer et de se ressourcer avant de pouvoir se concentrer pleinement sur la course, prendre les bonnes décisions, stimuler son corps et gérer la fatigue pendant la course.

Je ne prête pas beaucoup d'attention à mes sensations physiques les jours précédant une course, car je sais par expérience que cela n'en dit pas grand-chose sur son déroulement. Je suis convaincu de savoir comment concourir et, lorsque je participerai à une course, je serai meilleur qu'à l'entraînement.

Se préparer pour une course est un processus, tant physique que mental, et la performance ne se fait pas toute seule. Pour moi, c'est l'un des aspects les plus passionnants du métier d'athlète de haut niveau : avoir de grands objectifs et de grands rêves, travailler pour les atteindre et voir s'il est possible de les réaliser.

Nous souhaitons bonne chance à tous ceux qui courront dans les semaines à venir et tout au long du reste de l'été !

N'oubliez pas : détendez-vous et profitez de votre séance d'entraînement !

/Ida

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